Le charme fou de cet ancien atelier d’artiste parisien n’est pas uniquement lié aux verrières zénithales ou à l’exceptionnelle hauteur sous plafond qui le caractérise. Les souvenirs que la propriétaire et sa fille ont partagés entre ces murs pendant plusieurs décennies l’ont en effet imprégné d’une ambiance particulière, que l’architecte DPLG Camille Salzman s’est appliquée à respecter tout au long de cette rénovation. Transformé en maison dans les années 50, le bâtiment situé en fond de cour profitait déjà d’un volume autocentré au-dessus duquel flottait une mezzanine en bois. Mais la surface n’était plus suffisante pour accueillir en même temps tous les membres de cette famille qui s’est naturellement agrandie avec les années. La configuration de l’atelier permettait de réaliser une surélévation où installer l’espace nuit manquant – l’occasion pour la propriétaire d’offrir à ce loft qui lui était si cher le coup de frais dont il avait besoin pour briller à nouveau.